Ali Di Firenze, passionnée d’Italie

AliDu soleil et du  dépaysement dans votre barre d’adresse, voilà la promesse tenue du formidable blog d’Alice, expatriée à Florence ! A travers ses articles et son atelier, Alice partage le lifestyle italien avec entrain et bonne humeur. Elle est d’ailleurs en passe de devenir incontournable sur le sujet de la grande botte, avec récemment la parution de son premier guide sur Venise. Difficile de ne pas avoir envie de savoir ce que cette amoureuse de l’Italie transporte dans son sac au quotidien…

Qui es-tu ?  Je suis Alice, française expatriée à Florence depuis 5 ans. J’ai ouvert un blog sur la Toscane et ma dolce vita ici il y a 3 ans www.alidifirenze.fr. Le projet, très centré sur Florence au départ, s’est mué en un site sur le lifestyle italien où je partage mes voyages et mes coups de cœurs. Ce passe-temps s’est transformé en nouvelle carrière ! J’écris désormais pour différentes marques et sites sur l’Art de Vivre et le voyage, et je viens de publier mon premier guide « Love à Venise » aux Editions Hikari.

Mes 3 sacs
Les sacs d’Alice. photo ©AlidiFirenze

Quel(s) sac(s) utilises-tu au quotidien ? J’en ai trois. Un grand cabas Céline que l’on m’a offert et dont la teinte est super chic. Une pochette verte que j’ai dessinée et faite faire à Florence par Dimitri Villoresi, un artisan du cuir talentueux avec lequel je collabore pour mon Atelier. C’est un eshop qui me permet de mettre en valeur des artisans de Florence qui ont un vrai style. J’ai lancé ce projet pour Noël et j’ai fini par envoyer des colis Made in Firenze partout en Europe ! En ce moment je travaille sur les produits pour l’été et notamment sur des paniers personnalisés pour la plage. Dernier sac, une pochette Roger Vivier clairement bling bling entre le satin et les strass. Elle a l’avantage d’habiller à elle seule n’importe quelle tenue et bien souvent je ne me change pas et ajoute juste des escarpins et la pochette.

Qu’emportes-tu dedans? Uniquement ce dont j’ai besoin pour ma journée : je me force à faire le tri en fonction des rendez-vous. Mon pauvre Céline peut très vite devenir une valisette si j’ai une interview et un shooting. Cahier, caméra, objectifs, … la totale. Il est rare que je sorte sans lunettes de soleil car ici en Italie, hiver comme été, on a une paire plantée sur le nez.

Quels objets as-tu systématiquement avec toi dans ton sac (tes incontournables)  ? Je n’existe pas sans mon agenda, j’y note toute ma vie. C’est un Smythson que je commande à Londres chaque année en décembre et que je déballe sous le sapin. Cette année j’ai pris un petit modèle carré, pour encore une fois limiter le poids du sac. En général, j’ai toujours un rouge à lèvre (j’en lance un au hasard à la dernière minute) et une poudre Armani. Mes clés bien sûr, mon portefeuille bleu, mon portable. Durant l’été, j’ai un micro brumisateur avec protection solaire de chez Bioderma et des pinces à cheveux pour dompter ma crinière bouclée.

Comment retrouves-tu tes clés ? Je ne les trouve JAMAIS et ça m’exaspère ! J’entends le gling gling au fond du sac alors que j’ai mon fils dans les bras, mon sac et les courses. Je finis toujours par m’énerver toute seule en renversant le contenu du sac sur le tapis.

Une anecdote (une (més)aventure avec ton sac …)? J’ai eu une période où je trimballais vraiment ma vie dans mon sac. Ma meilleure copine était toujours surprise de trouver dedans l’objet improbable dont elle avait besoin sur le moment. Sérum physiologique ? Gaviscon ? Du fil et une aiguille ? Aucun problème. Un lumbago plus tard, j’ai arrêté de faire Mary Poppins !

En vacances ? qu’emportes-tu ? Ma merveille en cuir rouge de chez Fabriano Firenze. C’est un porte-document dans lequel je range tous les passeports de la famille et les docs importants. J’ai aussi un sac cabine brodé de mes initiales que j’ai fait faire à Florence. J’adore préparer très consciencieusement mon bagage cabine pour l’avion, c’est pour moi un sas de décompression vers les vacances. Livre, miniatures de crème, cahier et crayons, c’est un moment dont je profite pour vraiment me relaxer. Côté valise c’est un carnage ! Je prends toujours trop de choses et finis par m’habiller pratiquement pareil tous les jours, ce qui désespère ma moitié. Pour la plage, j’ai toujours un vieux panier acheté sur le marché de Saint-Pierre sur Dives en Normandie. Il est tressé dans un dégradé vert et rose, je l’adore et il m’a couté 10 euros. Le soir, j’ai juste un micro sac bandoulière cousu main également par Dimitri Villoresi où je glisse un billet et ma carte d’identité.

Fabriano voyage
le porte-document Fabriano Firenze. photo ©AlidiFirenze
photo ©AlidiFirenze
photo ©AlidiFirenze

T’arrive-t-il de sortir après le bureau, comment fais-tu avec ton sac ?  Je travaille à la maison et je dois dire que j’adore ça. Si je dois mettre le nez dehors pour un rdv pro, je prends ma pochette verte qui est suffisamment grande pour y glisser un ipad. Je switch facilement du rendez-vous au verre en terrasse avec ce genre d’accessoire.

Dimitri Villoresi Ali di Firenze
photo ©AlidiFirenze

Comment concilies-tu vie pro et perso dans ton sac ?  Mon fils a 10 mois maintenant et tout devient plus facile : je glisse un biberon, 2 jouets dans mon sac et c’est plié. Au tout début, je sortais en étant parée à toutes les situations avec un sac à langer de dix kilos ! On avait trouvé un sac génial de la marque anglaise Pocapod. Il ressemblait un peu au Vuitton par Sofia Coppola, ce qui n’enlevait rien à son charme.

Maintenant Les Italiennes ont elles un rapport spécifique à leur sac ?  Selon moi, il y a toujours une paire de lunettes de soleil et un paquet de cigarettes dans le sac d’une Italienne. Pour observer avec attention le spécimen florentin, je les trouve trop attachées aux sacs de marque un peu voyants pour la journée. Par contre, j’adore les voir sortir des pochettes colorées, brodées, strassées dès qu’elles mettent le nez dehors le soir. Contrairement à la française qui aime ne pas avoir l’air trop pomponnée et qui joue la carte du naturel et de la nonchalance, ici c’est l’inverse. On s’habille, on contrôle à 100% sa féminité et on ne lésine jamais sur les accessoires. Il y a un petit côté too much mais comme il est assumé et joyeux, je trouve que ça passe bien ! Les Italiens seraient desFrançais de bonne humeur selon la formule de Jean Cocteau, cela se retrouve également dans le style.

Autoportrait Autoportrait final

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