Séverine Monsonégo : Oelwein Studio

 

OELWEIN
Séverine Monsonégo – OELWEIN – © Inside Closet
L’univers créatif de Séverine, à la fois vitaminé et pétillant est reconnaissable au premier coup d’oeil. L’illustratrice parisienne, qui a fait de la liberté une véritable philosophie de vie , s’est expatriée depuis quelques années, d’abord en Allemagne, puis au sud de la Suède. L’éloignement géographique n’a en rien entamé sa créativité, comme en témoignent ses collabs régulières avec Vans, My Little Day ou encore,  dernière actualité en date, l’illustration d’un cahier d’activités parents-enfants pour Bubble Mag (à retrouver cet été dans les magasins Jacadi, Okaidi, Oxybul…).
Bar-da a profité d’un de ses passages à Paris pour lui faire vider son sac, et nous raconter sa vie Suédoise !

Qui es tu ? Je suis Parisienne au départ et illustratrice indépendante, aujourd’hui basée à Malmö. J’ai d’abord travaillé en agence mais aussi chez l’annonceur. Il y a quelques années, j’ai créé ma  marque, Oelwein, avec laquelle j’ai pu décliner mon propre univers à la fois ludique et coloré, avec de la papeterie, des pins, des totebags… Portée par ma communauté, qui me suit depuis longtemps, la marque a grossit, elle a même atteint 150 revendeurs ! Cela m’a permis d’affiner mon style.

Aujourd’hui, je mets la marque en sourdine, car avec l’éloignement géographique  et l’arrivée d’un bébé, j’ai du faire des choix et c’est avant tout le champ créatif qui m’intéresse. Je continue à travailler en free lance et les clients viennent désormais me chercher pour mon univers. C’est vraiment en développant Oelwein que j’ai gagné mon indépendance créative !

Quel(s) sac(s) utilises tu au quotidien ? Tout dépend où je suis ! En fonction du lieu, c’est 2 sacs, 2 ambiances…

Si je suis à Paris, j’ai mon sac demi-lune APC avec un totebag pour mes affaires pro. Si je suis à Malmö, c’est sac banane et sac à dos. J’ai toujours aimé les jolis sacs à main et je suis assez fidèle, j’aime les modèles rétro et simples.

En arrivant en Suède, j’avais un magnifique sac en croco vintage qui avait appartenu à ma grand-mère. Mais Malmö, c’est un peu comme la Bretagne avec 10 degrés de moins… il pleut, il y a du vent en permanence et malgré tout on se déplace à vélo, notamment pour transporter ses enfants.  Les Suédois ont d’ailleurs un dicton qui dit « il n’y a pas de mauvais temps, mais que des mauvais vêtements ». Au bout de 2 mois, mon sac a commencé à être sérieusement abîmé, voire à se déliter totalement. J’ai du laisser tomber et j’ai acheté une banane.

La banane noire et minimaliste de Séverine

Qu’emportes tu dedans? J’emporte toujours la même chose que je sois à Paris ou à Malmö. C’est juste le contenant qui change. Je prends : mes lunettes de soleil, mon carnet de croquis, un petit porte monnaie en cuir bordeaux qui contient aussi mes cartes ( le maxi portefeuille non merci), mon kit main libre (absolument indispensable : que ce soit pour passer des appels, ce que je fais encore plus souvent maintenant que je suis à l’étranger, ou écouter des podcasts ou de la musique). J’ai également des crayons pour dessiner, ou prendre des notes. Souvent j’ai aussi un jouet de mon fils. Et puis, j’ai un petit toc : toujours plusieurs tubes baume pour les lèvres et un rouge à lèvres..

Ah si, une dernière chose !  Quand je suis en Suède, je rajoute ma crème pour les mains et mes moufles.

Quels objets as-tu systématiquement avec toi dans ton sac (tes incontournables )? Mes clés, mon téléphone, mes écouteurs et un baume à lèvres.

Comment retrouves tu tes clés ? Je secoue mon sac pour les retrouver ! De toute les façons, entre les clés de l’appart, du cargo bike, des divers antivols et celles de mon atelier, je les repère facilement !

En vacances, qu’emportes tu ? Je garde la banane (j’avoue, j’adore).  J’ai un grand cabas Rive Droite (le modèle week end ) qui est d’un rouge magnifique. A l’intérieur, j’y glisse une pochette la Cerise sur le gateau dans laquelle il y a plein de petits jouets pour mon fils Viggo. J’y mets aussi un livre que je n’arriverai sans doute à pas lire et que mon fils déchirera, un appareil photo… Et pour aller à la plage les serviettes, la gourde et la crème solaire. En contemplant mon barda, je me suis récemment dit « ça y est, j’ai un vrai sac de mère de famille ».

T’arrive-t-il de sortir après le bureau , comment fais tu avec ton sac ? Je dépose mes affaires pro et je switche souvent pour un sac plus chic.

Comment concilies tu vie pro et perso dans ton sac ? Le pro est séparé, soit dans mon totebag ou dans mon sac à dos. J’y transporte mon ordinateur, mon carnet de 23H59 . (J’ai rencontré Anne, sa créatrice qui m’a donné de super conseils pour l’utiliser et je ne peux plus m’en passer, j’y note tout ! Mes objectifs pro comme perso, les dessins et les projets en cours…)

Les Parisiennes ont elles un rapport spécifique à leur sac ? Clairement. Ici les françaises expatriées ont souvent troqué leur sac à main pour un sac plus pratique, mais ce n’est pas anodin. A Paris, notre sac en dit long sur nous, c’est un accessoire à part entière. Il est souvent iconique. Typiquement : je vis Rive Gauche, et j’ai un sac APC. C’est marrant parce que ma banane Sandqvist a la même allure : noire et minimaliste.

Les Suédoises, elles, sont plus pragmatiques. Leur mode de vie inclut largement la présence d’enfants en quasi permanence (super long congé maternité, pays kids friendly oblige). Du coup elles sont hyper pragmatiques. Elles ont toutes des sacs à dos, en l’occurence les sacs à dos Fjällräven. Je m’y suis ralliée aussi, c’est plus en phase avec ma façon de me déplacer, essentiellement à vélo. Je ne supporte plus le sac qui ballote contre mes hanches ! Et de retour à Paris, j’opte pour un modèle plus chic !

Ton Mantra :  je dirais « le seul moyen de savoir c’est d’essayer » … et c’est comme ça qu’on se retrouve à vivre en Suède  !

Suivez Séverine  et Oelwein Studio !https://oelwein-studio.com/

@oelwein

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