Constance Lacorne, Musca Paris

Constance Lacorne - fondatrice de Musca Paris
Constance Lacorne – fondatrice de Musca Paris – Constance porte le sweatshirt Musca Jungle

L’oeil attiré par un magnifique motif coloré arboré sur un sweat de la marque Musca Paris, Bar-Da a cherché à savoir qui se cachait derrière ces créations inventives et raffinées, de celles qui font la différence au milieu de nos tenues Parisiennes, tellement standardisées en cette grise rentrée. Pour Constance, la créatrice de la marque, la vie est une jungle. Ses t-shirts et ses sweat shirts reflètent son imaginaire animalier, avec des poissons colorés ou encore un toucan et des perroquets brodés. Très concernée par le mouvement Fashion Revolution, Constance a fait le choix de recourir à des procédés et des matériaux éco-responsables pour le confort du corps et de l’esprit ! Pour Bar-da, elle a vidé son sac depuis une terrasse d’un café parisien.

Qui es tu ? Je suis Constance Lacorne, directrice artistique et fondatrice de l’atelier Licorne. Je me suis lancée il y a un an dans la création de Musca car je souhaitais aller au bout de mes idées, de la conception à la  réalisation afin de donner vie à cette marque comme je l’imaginais. Ce qui m’intéresse dans la mode ce sont surtout les corps. Ce qui transparaît à travers les choix qu’on fait, et la manière dont le corps habite ou pas le vêtement, le mouvement et le caractère qui s’en dégagent. Pour les motifs des t-shirts et des sweat-shirts que je dessine, je m’inspire directement de la nature. Parce que les couleurs et l’harmonie y sont intactes et que souvent le comportement des hommes se rapproche de celui des animaux.  La mouche du logo de Musca je l’ai choisie en pensant à la mouche du coche, à la mouche qui est l’artifice, qui maquille et cache les imperfections,  la mouche représentée parfois dans les vanités, la mouche qui a une forme précise, complexe, comme dessinée par un designer virtuose.

J’ai souhaité créer une marque engagée. Le coton est une fibre sans OGM, sa  production n’utilise ni engrais, ni pesticides. Il est transformé et teinté sans substances toxiques prohibées. Nous avons également le label Fair Wear foundation qui assure des conditions le respect de standards sociaux de l’Organisation Mondiale du Travail et le label GOTS qui est la certification la plus stricte en matière de textiles en fibres biologiques.

Quel(s) sac(s) utilises tu au quotidien ? J’ai un petit sac Chanel noir avec un effet matelassé , qui a d’ailleurs tendance à devenir un porte- portable, tant sa capacité est restreinte. A côté, j’ai toujours un  sac en toile, très pratique.

dans le sac de Constance

Qu’emportes tu dedans? Dans mon petit sac, j’ai donc mon portable, mes écouteurs et mon portefeuille.  Dans mon cabas, il y a un livre que je traine depuis des mois, un (très grand) carnet de croquis, mon ordinateur et mon chargeur.

Quels objets as tu systématiquement avec toi dans ton sac (tes incontournables) ?  TOUJOURS mon téléphone (et son étui de protection en forme de licorne pour ne pas le perdre), mon portefeuille et mes clés.

Comment retrouves tu tes clés ? Soit je ne les retrouve pas. Ou alors, j’utilise mon porte – clé qui  une grosse peluche moche en forme d’éléphant, que je ne peux pas louper. Dans ce cas là, je les retrouve tout de suite !

Une anecdote (une (més)aventure avec ton sac …)? Mon sac est trop souvent ouvert, je peux être distraite. Un jour, alors que j’étais encore stagiaire, je revenais du bureau en marchant dans la rue tout en étant au téléphone, mon grand cabas en bandoulière. J’ai senti un geste dans mon dos et tout de suite, j’ai vu un homme tranquillement me dépasser, mon portefeuille à la main. Très spontanément, je lui ai lancé gentiment « ah ben non, ça ce n’est pas très sympa. J’en ai vraiment besoin en plus ! ». L’homme était visiblement dérouté, il me l’a rapporté tout de suite !! Comme quoi, la gentillesse peut désarmer les gens parfois !

En vacances, qu’emportes tu ? Toujours mon petit sac pas pratique. Et  sinon, une valise à moitié remplie par des affaires que je ne mettrai pas et l’autre moitié remplie par des vieux vêtements que j’adore et que j’ai depuis des lustres… J’ai aussi une crème liérac et un démaquillant, et toujours un peu d’anti-cernes, au cas où…

T’arrive-t-il de sortir après le bureau , comment fais tu avec ton sac ? Je travaille soit de chez moi, soit d’un bureau de co-working. Je repasse toujours chez moi déposer mon cabas avec mon ordinateur pour me « reprogrammer », sauf s’il s’agit de boire un verre de vin blanc en bas du bureau !

Comment concilies-tu vie pro et perso dans ton sac ? Tout est mélangé ! Un grand désordre général dans lequel je me retrouve. On peut trouver aussi bien mon carnet qu’une couche ou un petit caleçon de rechange d’un de mes enfants !

les Parisiennes ont elles un rapport spécifique à leur sac ? Oui, sûrement, car je dirais qu’à Paris le sac est sûrement plus qu’ailleurs un trophée.

Ton autoportrait ? Voici ce qui me vient à l’esprit : Je serais une tortue, (je ne sais pas pourquoi), un bouquin écorné, un morceau de bleu, des discussion sur un banc, de la colère, l’odeur de mes enfants, l’envie d’être contre un cou, un crayon 2B, des papiers chiffonnés

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