Prune Cirelli, illustratrice

Prune Cirelli ©Julieansiau

C’est une très grande poésie qui se dégage des dessins aux couleurs douces de Prune Cirelli. En quelques années, l’illustratrice a créé un univers bien à elle, qu’elle partage de Paris à New-York ou Tokyo en travaillant pour des marques françaises de renom, comme Marie-Hélène de Taillac, Fragonard ou encore la Maison Thevenon. En plein coeur de Paris, depuis son quartier de Montorgueil, Prune vide son sac. Rencontre avec une illustratrice qui a su ré-inventer sa propre vie autour de sa passion. 

Qui es-tu ? Je suis illustratrice. J’ai travaillé 16 ans en tant que marchand, expert en tableaux du 19ème siècle, et tout ce qui tourne autour du marché de  l’Art. En 2012, j’ai eu envie de faire quelque-chose qui m’appartienne entièrement. Tout ce dont je m’étais nourrie m’avait construit un univers esthétique. J’ai eu la chance de vite travailler pour des maisons que j’aime particulièrement.

Quel(s) sac(s) utilises-tu au quotidien ? Je suis un peu la mauvaise cliente… En fait la plupart du temps, je ne prends pas de sac, j’adore la liberté d’avoir mes clefs, mon téléphone, ma carte bleue et des tickets de métro dans toutes mes poches. Mais il m’arrive d’en avoir besoin si j’enchaine des rendez-vous, des trajets. Mon favori est mon cabas Pierre Hardy qui contient même mon macbook et des dessins A3. Sinon j’ai un petit sac seau Baggu trouvé à Tokyo qui est hyper pratique.

Qu’emportes-tu dedans ? Quand je prends un sac, je ne sais pas trop trier, du coup j’emporte : un portefeuille APC que j’adore, mes lunettes de soleil, mes lunettes de vue, un rouge à lèvres et une pochette avec tout ce qui me paraît utile et dont je ne me sers finalement jamais : une crème pour les mains, une lime à ongles, des gouttes pour les yeux, un chiffon pour les lunettes, un casque iphone, un élastique, des cartes de visite, un bic, un porte mine Totoro, des mouchoirs, un spray antibactérien, un vapo de parfum, du spasfon, du doliprane… C’est n’importe quoi ! Quand mes enfants étaient plus petits, on pouvait y trouver en plus une tétine, une petite voiture, des lingettes.

Prune version Maximaliste

Quels objets as-tu systématiquement avec toi dans ton sac (tes  incontournables)  ? Alors disons au minimum, quand je prends mon adorable petit Laffargue rose bonbon : cartes de visite, porte-monnaie Hermès, porte-cartes Delfonics (ça réduit le volume), rouge à lèvres, un mini tube de crèmes pour les mains Neutrogena (je les trouve rarement, je les adore).

Prune version Minimaliste

Comment retrouves-tu tes clés ? Je ne les mets pas dans mon sac ! Elles sont dans ma poche de gauche, mon téléphone est à droite.

Une anecdote (une (més)aventure avec ton sac …)? Pas avec le mien, mais un jour, j’avais un rendez vous avec une journaliste et pendant que nous parlions, mon chien, encore bébé (que je trouvais étonnamment sage) avait fouillé dans son sac et mangé sa clef de voiture et un très joli porte clefs Chanel…. c’était très embarrassant !

En vacances ? Qu’emportes-tu ? Dans mon grand Pierre Hardy ou une vieille besace YSL que j’adore : j’ajoute mon macbook si j’ai besoin de travailler pendant les vacances, quelques magazines que je n’ai pas le temps de lire à la maison, un livre, mon agenda, un carnet, et un foulard aussi, si c’est en avion. Et les feuilles de savon Buly (ça upgrade le lavage de mains à l’aéroport !), de la Nautamine (mal des transports), une crème / baume à tout faire type Luca’s Papaw et aussi des bonbons (j’ai tout le temps peur d’avoir faim !)

T’arrive-t-il de sortir après le bureau, comment fais-tu avec ton sac ? Je travaille de chez moi donc c’est assez facile ! Je prends une pochette de mon amie Yazbukey, j’y glisse iphone, rouge à lèvres, un mouchoir, des cigarettes Vogue (je suis une fumeuse mondaine…une ou deux  quand je sors…)

Comment concillies-tu vie pro et perso dans ton sac ? Pour moi, c’est la même chose. J’utilise un agenda papier Hermès que j’aime beaucoup. Je ne l’emporte que si je vais en rendez-vous ou en vacances.

Les Parisiennes ont elles un rapport spécifique à leur sac ?  Pas toutes. Sans doute des codes, qui permettent d’affirmer que l’on appartient à telle ou telle tribu. Je n’y suis pas sensible. Je déteste l’idée qu’on identifie la provenance de mes affaires ou avoir la même chose que les autres.

Ton autoportrait : 

« Demain est un autre jour »

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@prunecirelli

 

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